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EtHeR-LiTtÉ
6 octobre 2011

Lettre ouverte à Monsieur le Monstre de l'abrutissement supérieur

Monsieur le ministre, au nom de tous les étudiants outragés (de l'Institut Supérieur d'Informatique), je vous annonce qu'on n'espère plus rien de votre part.
Aujourd'hui j'ai passé une demi journée de contestation au sein de votre ministère corruptible - pendant laquelle j'ai retrouvé les anciennes pratiques de marginalisation, d'exclusion et de trafic d'argent sale dont votre personnel en est témoin. D'ailleurs quelques cadres nous soutenaient ; ils sont habitués aux manoeuvres et aux détours que vous suiviez.
Monsieur le ministre, le lavage de cerveau que vous avez opéré en premier temps sur nos délégués n'est pas étonnant. Le marchand que vous êtes peut aisément ensorceler et hypnotiser quelques cervelles limitées mais ne peut pas acquérir pour autant la conscience éveillée de la jeune étudiante Bouzidienne qui a réclamer à cor et à cri son libre droit à l'éducation et à l'ensignement quoique vos sous-officiers ne sont pas moins odieux que vous.
Monsieur le ministre, vous nous avez accordez une leçon en indignation alors que vous avez raté une leçon d'humilité et de civisme.
Quand vos sbires virent illicitement des étudiants d'un cycle d'ingéniorat (après avoir étudié plus d'un mois) pour les remplacer par d'autres pistonnés et qu'en plus le directeur arriéré de l'ISI justifie le préjudice porté aux victimes par un argument purement et régionalement discriminatoire. Puis pour réparer les dommages causés, vos hommes de droits déloyaux venaient nous réciter leurs textes de lois prônant pour une enquête qui a fait ressortir selon leurs dires une faute administrative de calcul de score. C'est ahurissant comme vous maniez le droit à volonté ! Les textes de droit sont extraordinairement modelés dans vos mains crasseuses. 
Monsieur le ministre, les lois et les règles sur lesquelles vous vous épaulez ne vous servirez guère. Cette révolution a tout détruit, complètement tout et entre autres ses feux ont dévoré les textes et la paperasse avec lesquels vous nous étouffiez.
Monsieur le ministre, votre caractère transitionnel ne vous accorde pas le droit de maltraiter des gens honnêtes. N'oubliez surtout pas que l'histoire transcrit tout et n'excuse pas aux malfaiteurs. La mémoire populaire est transmissible, monsieur, la vengeance sera un héritage. Gare aux malhonnêtes !
Vous -l'être hors du commun comme l'annonçait avec insistance l'un de vos fidèles ovins- devez mettre pied à terre afin de servir au mieux les citoyens libres.
Malheur à vous !

Tunis le 6/10/2011

 

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